Du point de vue des autorités françaises, cet type de convention a le pas sur la loi française.
Un point de vue que contestent Dominique et Mohammed et leur avocat, en particulier en raison de la date tardive de l'opposition de la justice.
Ils font valoir que les bans ont été publiés il y a un mois et le parquet n'a donné sa réponse que jeudi, soient 48 h avant la cérémonie.
Un recours va être déposé devant le Tribunal administratif en responsabilité de l'Etat pour ce motif, mais aussi parcequ'ils contestent la supériorité de la convention sur la loi, comme les associations LGBT l'ont aussi fait valoir ces derniers jours.
L'Inter-LGBT, l'ARDHIS, l'Autre Cercle et les Amoureux au ban public reçues la semaine dernière au cabinet de la Garde des Sceaux souhaitent que la possibilité du mariage entre personnes de même sexe soit inscrite "comme un principe supérieur en France, principe au nom duquel il est possible d'écarter la loi étrangère normalement compétente".
Pour l'heure, les deux hommes, déjà pacsés, ont maintenu la fête célébrant leur union. En attendant de pouvoir conclure le mariage dont ils rêvent.