Dans une atmosphère de carnaval, les militants ont chanté tout en défilant avec des drapeaux arc en ciel et des ballons au rythme des tambours traditionnels indiens.

La manifestation intervient quatre ans après l'abrogation de loi de l'époque coloniale britannique criminalisant les relations sexuelles de même sexe, mais alors que l'homosexualité reste taboue dans la société indienne et l'homophobie très vive.

Les militants ont exhorté à mettre fin à toutes les formes de discrimination et exigé que les personnes trans soient autorisées à enregistrer leur sexe sur leurs cartes d'identité et tous les documents officiels.

Les gays accèdent lentement à un début d'acceptation dans le pays avec des défilés de la fierté tenus chaque année dans certaines villes impotantes.

En début d'année, le premier candidat ouvertement gay pour le poste de secrétaire général de l'une des plus grandes universités d'Inde a appelé l'attention sur la discrimination des LGBT sur le campus, évoquant un incident où il a été refusé dans une auberge de jeunesse car il a été jugé trop "efféminé".

En septembre, dans une lettre à des groupes LGBT, l'archevêque de Mumbai a affirmé qu'il conseillait aux prêtres d'être plus attentifs à la façon dont ils évoquaient l'homosexualité dans leurs sermons publics, les invitant à ne pas qualifier les homosexuels de "pécheurs".