Quand les deux hommes se sont serré la main, ils semblaient tous deux graves, peu à l'aise, même si François Hollande a esquissé un sourire.

Ils se sont ensuite assis face à face à une table, chacun conservant son sérieux, sous les flashs des journalistes. Le pape, souvent très aimable, ne cherchait pas à sourire, l'expression grave et tendue.  

La famille, la bioéthique et le respect des communautés religieuses, thèmes qui suscitent parfois des frictions entre Paris et le Vatican, ont été "examinés" lors de l'entretien.

"Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques thèmes d'actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte", a indiqué le Saint-Siège dans un communiqué publié à l'issue des entretiens du président avec le pape et avec son secrétaire d'Etat (numéro deux) Pietro Parolin.

Selon le court compte-rendu de ces rencontres, "la contribution de la religion au bien commun a été évoquée" et "l'engagement mutuel à miantenir un dialogue régulier entre l'Etat et l'Eglise catholique et à coopérer de manière contructive dans les questions d'intérêt commun a été réaffirmé".

Le Saint-Siège a souligné par ailleurs "les bonnes relations qui existent entre lui et la France" et parlé d'"entretiens cordiaux".

Une majorité de catholiques français sont inquiets des lois et projets du gouvernement français sur la fin de vie, l'avortement, la bioéthique. 110.000 d'entre eux ont adressé ces derniers jours une "supplique" au pape pour lui faire part de leur "profond malaise".

(Avec AFP)