
Etude / Grande-Bretagne
70 % des hommes gay estiment que le sexe sans préservatif est plus agréable
Une étude britannique publiée par le site PinkNews.co.uk montre que 70 % des hommes homosexuels estiment que le sexe sans préservatif est plus agréable et plus excitant. Les applications de rencontres y sont désignées comme favorisant le sexe non protégé.
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70 % des hommes gay estiment que le sexe sans préservatif est plus agréable
Etude / Grande-Bretagne
Mis en ligne le 19/02/2014
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Une étude britannique publiée par le site PinkNews.co.uk montre que 70 % des hommes homosexuels estiment que le sexe sans préservatif est plus agréable et plus excitant.
Cette étude menée par l'Université de Westminster montre également qu'à Londres 8 jeunes hommes sur 10 n'utilisent pas de préservatif lors des rapports sexuels.
Environ deux personnes sont infectées par le VIH dans la capitale tous les jours.
Un total de 160 hommes ont été interrogés pour l'étude. 94 % ont dit qu'ils étaient plus susceptibles d' avoir des rapports sexuels non protégés avec un beau mec.
Des applications comme Grindr permettent des rencontres sexuelles plus faciles que jamais, indique également l'étude.
Ce qui fait dire à un responsable de l'étude: "Bien que ces applications sont gratuites, le prix à payer pourrait être plus élevé que ce qu'on présume", en faisant référence à un phénomène de "dépendance" à l'application mobile.
Un utilisateur londonnien de 25 ans témoigne: "Je suis constamment en train de rencontrer des mecs et d'avoir des relations sexuelles avec. C'est devenu une habitude et j'y passe tout mon temps libre. Je participe aussi à des parties de sexe où j'ai essayé des drogues et eu de longues séances de relations sexuelles non protégées avec des mecs souvent pas conscients de ce qui se passait. J'ai récemment été diagnostiqué positif au VIH et je tiens mon mode de vie pour responsable de ce résultat".
Beaucoup d'utilisateurs considèrent que Grindr et les applications similaires encouragent les utilisateurs à avoir des comportements sexuels "à risque" sexuelle. Ceux-ci seraient devenus une norme, selon l'étude.
Des termes comme "BB" et "Chem sex" font partie des profils visibles sur l'écran, relèvent les auteurs de l'étude qui affirment aussi que la disponibilité croissante de pornographie bareback pourrait également être considérée comme un encouragement à normaliser les comportements à risque.
Les chiffres publiés en novembre de l'année dernière par les autorités de santé publique britanniques ont montré que les infections à VIH chez les hommes gay et bisexuels avaient atteint un niveau record.
(Source PinkNews.co.uk)