"C'est un affichage fait par une personne qui n'est pas candidate à Paris, Nicolas Miguet, qui a été condamnée à plusieurs reprises, je crois, pour escroquerie et fraude fiscale, qui fait partie d'un groupement de contribuables, qui a financé la fameuse manifestation Jour de Colère où on a vu des propos homophobes, des propos antisémites ouvertement exprimés sur Paris. C'est ce monsieur qui en est l'un des financeurs et qui soutient Nathalie Kosciusko-Morizet", a accusé Anne Hidalgo mardi sur RMC et BFMTV.

"Moi, j'attends toujours la condamnation par mon adversaire à cette pratique-là", a-t-elle poursuivi.

Nicolas Miguet (photo) a lancé ces dernières semaines une campagne d'affichage prenant pour cible Anne Hidalgo sur le thème de la fiscalité. M. Miguet a affirmé qu'il n'existait "aucun accord ni une quelconque 'alliance'" entre son mouvement et NKM. Cette dernière a dénoncé une polémique destinée selon elle à faire oublier "l'utilisation des moyens de la ville au service de la première adjointe candidate".

Plusieurs médias ont reproduit un courriel d'une responsable du service de la Propreté de Paris demandant le 18 février à ses équipes de signaler ces "affiches mettant en cause Anne Hidalgo".

"Non, aucun élu, ni le maire, ni moi-même, ni personne, n'a demandé qu'on enlève spécifiquement ces affiches. Il y a effectivement une personne à la direction de la propreté qui, pensant sans doute bien faire, a dit qu'il fallait enlever ces affiches, et elle les a caractérisées comme des affiches dirigées contre moi (...) mais il n'y a eu aucune directive de la mairie de Paris", a déclaré Anne Hidalgo mardi.

"La mairie de Paris, son rôle est de faire enlever l'affichage sauvage lorsqu'il dégrade des équipements publics, des bâtiments. (...) "Même un de mes candidats dans le 16e arrondissement, parce qu'on avait une équipe un peu zélée qui a un peu collé partout, s'est fait sanctionner et paiera même une amende", a-t-elle précisé.

(Source AFP)