
Paris
Jugement ce mardi pour l'agression homophobe d'Olivier et Wilfred
Les agresseurs d'un couple d'homosexuels à Paris en avril 2013 en plein débat sur le mariage homosexuel connaîtront mardi la sentence de la justice à leur égard.
E-llico.com / Actus
Jugement ce mardi pour l'agression homophobe d'Olivier et Wilfred
Paris
Mis en ligne le 02/06/2014
Tags
Agression homophobe Paris Justice
Sur le même sujet

De 18 à 24 mois de prison ferme requis contre les agresseurs d'Olivier et Wilfred
Lors de l'audience en mai, le procureur avait requis une peine de trois ans de prison, dont un an avec sursis, et une peine de 30 mois de prison, dont un an avec sursis, contre les deux prévenus.
Il avait aussi requis une peine d'un an de prison, dont six mois avec sursis, contre un troisième homme accusé de ne pas avoir empêché la commission du délit.
L'accusation avait notamment estimé que "la dimension homophobe" du "passage à tabac", de "l'agression extrêmement brutale" qu'ont subie les deux hommes ne faisait "aucun doute".
L'agression dont avaient été victimes Olivier et Wilfred le 7 avril 2013 dans le quartier des Buttes-Chaumont (XIXe) avait suscité l'émoi en plein débat sur le mariage homosexuel. De l'avalanche des coups est restée une photo : le visage tuméfié de Wilfred de Bruijn diffusé sur sa page Facebook après l'agression.
L'un des deux agresseurs, Taieb, en détention provisoire depuis septembre 2013 avait dit sa "honte", tout en niant toute motivation homophobe.
Âgé de vingt ans, condamné à sept reprises pour des vols et des violences il avait expliqué : "J'étais bourré, j'étais avec des amis, j'ai frappé les deux types". L'autre prévenu, Malik, 19 ans, également condamné à plusieurs reprises pour des vols et violences, avait reconnu avoir asséné un coup de poing : "J'avais un peu bu et j'ai cru que c'était une embrouille". Les deux agresseurs s'étaient excusés, tout comme le troisième prévenu, qui avait pourtant nié jusqu'à l'audience avoir été présent lors de l'agression.
Un quatrième homme, mineur au moment des faits, doit comparaître devant un juge des enfants.
(Source AFP)