
Parlement
La proposition de loi sur la famille revient à l'Assemblée vendredi
La proposition de loi socialiste et écologiste sur l'autorité parentale, dont la discussion a été interrompue à deux reprises face à l'obstruction de l'UMP, revient vendredi à l'Assemblée nationale.
E-llico.com / Actus
La proposition de loi sur la famille revient à l'Assemblée vendredi
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Mis en ligne le 26/06/2014
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L'annonce en a été faite par le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, lors de la conférence des présidents de l'Assemblée, qui réunit notamment les chefs de file des groupes politiques autour du président Claude Bartolone (PS) et qui fixe l'ordre du jour.
Le débat en première lecture sur la proposition de loi sur l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant reprendra vendredi matin là où il avait été arrêté dans la nuit du 16 au 17 juin, à savoir après l'article 12.
La fin des discussions avait été reportée une deuxième fois face à la longue bataille de l'UMP, moins d'un mois après un scénario similaire.
Il y a une semaine, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, avait affirmé qu'il souhaitait, "bien entendu", que cette proposition de loi centrée sur les conséquences de séparations de couples pour les enfants soit réinscrite rapidement.
"Nous avons la volonté de faire aboutir ce débat parlementaire même quand il tourne à l'obstruction des jusqu'au-boutistes de l'UMP" et "petit à petit, heure après heure, (de) faire passer les articles de cette proposition de loi qui sera votée par l'Assemblée nationale", avait-il assuré.
La gauche avait déjà imputé le premier report du bouclage des discussions aux "ultras" de la droite qui voudraient empêcher les "nouvelles formes de familles de bénéficier de nouveaux droits".
Soucieux de donner la priorité aux questions économiques et sociales mais aussi d'éviter de nourrir "la polémique", l'exécutif, qui avait renoncé en février à un grand projet de loi sur la famille après d'imposants rassemblements de la Manif pour tous, n'était cependant pas totalement "à l'aise" avec ce texte, jugeaient fin mai certains socialistes.
(Source AFP)