Après avoir tenté dans un premier temps de justifier ce licenciement par une mesure budgétaire, la religieuse en charge de l'école a admis que la décision avait un "caractère éthique et moral".

L’enseignante licenciée a rapporté que la mère supérieure - Eugenia Libratore (photo) - l’avait convoquée pour évoquer des rumeurs d'homosexualité la concernant avant de lui demander de les démentir.

La jeune femme estimant que son employeur n’avait aucun droit de s’immiscer dans sa vie privée a refusé de s'engager dans une telle démarche et a en conséquence été renvoyée.

L'affaire a provoqué la polémique en Italie et a été relayée par les médias.

Plusieurs organisations LGBT italiennes, scandalisée par cette mesure discriminatoire, ont saisi les autorités de la province de Trente qui subventionne l'établissement privé, l’institut Sacro Cuore, pour exiger la réintégration de l’enseignante renvoyée et une sanction contre l'école qui cpompte plus d'un millier d'élèves.

C'est la seconde fois cette année que la région Trentin-Haut-Adige est sous le feu des projecteurs pour un fait divers homophobe.

En mars dernier, le conseil communal de Trente avait été saisi d’une motion prévoyant de retirer les enfants à leurs parents, si ceux-ci sont un couple de même sexe. 

Une mesure jugée "monstrueuse" par la principale organisation LGBT italienne Arcigay.