Etats-Unis
Un homme poursuit son médecin après avoir été diagnostiqué atteint d'homosexualité chronique
Un Américain poursuit un médecin qui l'a diagnostiqué comme atteint de "maladie chronique", l'homosexualité, lors d'un examen de routine.
E-llico.com / Actus
Un homme poursuit son médecin après avoir été diagnostiqué atteint d'homosexualité chronique
Etats-Unis
Mis en ligne le 14/08/2014
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Michael Moore Dr Elaine Jones Association de Santé Torrance Los Angeles
Habitant de Los Angeles, Michael Moore, 46 ans (photo), a indiqué qu'il avait découvert un note indiquant qu'il était officiellement affecté d'une "affection chronique" - en l'occurence l'homosexualité - sur son dossier médical personnel après avoir subi un examen de routine avec le Dr Elaine Jones de l'Association de Santé Torrance en avril de l'année dernière.
Après avoir pris connaissance de cette note médicale, l'homme a contacté le Dr Jones et lui a demandé de retirer, la note en question, mais celle-ci a défendu son diagnostic, affirmant que la communauté médicale faisait des "allers et retours" sur la question de savoir si l'homosexualité devait être considérée comme une maladie.
L'homosexualité a été officiellement retirée de la liste des troubles mentaux en 1973.
Michael Moore affirme être "exaspéré" par la position du médecin. "Cela est douloureux", dit-il.
Constatant le refus persistant du docteur de procéder à la modification demandée sur son dossier médical, le patient ne compte pas en rester là et a engagé des poursuites à l'encontre du médecin, estimant son attitude abusive et diffamatoire.
Il demande à être indemnisé pour le préjudice subi.
"Je lui ai donné la possibilité de revenir sur sa position, mais cette fois, je ne vais pas rester silencieux. Mon silence reviendrait à tolérer cette pratique", explique-t-il.
"Je ne veux pas qu'un gay, une lesbienne, un transsexuel ou un bisexuel puisse jamais entendre un médecin lui dire qui sa sexualité n'est pas normale ou saine", ajoute-t-il.
Dans une déclaration à la chaîne de télévison NBC, l'Association de Santé Torrance a déclaré que le diagnostic avait été enregistré en raison d'une "erreur humaine", et que "dès la notification par le patient, le dossier a été corrigé".
"Du fait d'un logiciel très complexe utilisé dans la création du dossier médical électronique, le code incorrect a continué à exister dans un tableau électronique. En conséquence, le code de diagnostic erroné a été inclus sur une copie papier du dossier, qui a été fourni au patient", explique encore laborieusement l'organisme de santé.
