La mairie UMP de Puteaux offre des cartables bleus ou roses à ses écoliers selon leur genre - Ecole

Ecole

La mairie UMP de Puteaux offre des cartables bleus ou roses à ses écoliers selon leur genre

La maire de Puteaux, l'UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a profité de la rentrée scolaire pour se fendre d'une petite provocation sur la question du genre.

E-llico.com / Actus

La mairie UMP de Puteaux offre des cartables bleus ou roses à ses écoliers selon leur genre
Ecole

Mis en ligne le 01/09/2014

Tags

Puteaux Genre

Sur le même sujet

Cartables bleus ou roses; une polémique sans intérêt pour Vallaud-Belkacem
Puteaux
Cartables bleus ou roses; une polémique sans intérêt pour Vallaud-Belkacem

La municipalité a offert aux 4.500 écoliers de la ville un équipement scolaire complet dans un cartable de couleur rose pour les filles et bleu pour les garçons (photo).

Impossible de ne pas y voir un geste politique en pleine polémique sur la supposée théorie du genre et sur l'ABCD de l'égalité qui visait à combattre les stéréotypes filles-garçons. 

D'autant plus qu'en prime à ces cartables un livret pour apprendre à construire un robot pour les garçons et créer des bijoux pour les filles ont été distribués.

L'opération a eu lieu samedi 30 août et son coût s'élève à 300.000 euros, a fait savoir l'opposant muncipal ouvertement gay Christophe Grébert qui voit dans cette action le "comble du clientélisme et des stéréotypes sexués".

"Le bleu et le rose sont devenus politiques depuis l'émergence du mouvement de la Manif pour Tous qui les a abondamment utilisés. Aujourd'hui, c'est comme si une banderole de la Manif pour Tous rentrait dans nos écoles", at-t-il ajouté.

"Cartable rose ou cartable bleu, kit bijoux ou kit robots. Mazette...à Puteaux, on ne badine pas avec la différence des sexes !", a réagi sur Twitter la secrétaire d'Etat à la Famille Laurence Rossignol.

Cette distribution de cartables est une polémique "stérile" et "sans intérêt", a estimé la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été condamnée en 2007 pour diffamation homophobe à l’encontre de Chistophe Grébert.

Retrouvez les archives d'Illico / E-llico.com.

Plus 40.000 articles de la rédaction retraçant la vie de la communauté LGBT dans les domaines politique, sociétal, culturel et sanitaire de 2001 à 2022.

Tapez un mot-clé exprimant votre recherche dans le moteur de recherche ci-dessus.