L'association "Grands projets d'avenir" donnant "le sigle GPA comme 'gestation pour autrui', c'est une manière de provoquer la discussion", a indiqué lundi à Montpellier Vincent Autin Boileau.

Il précise que la nouvelle association souhaite collecter des dons afin de venir en aide "à toutes les femmes", quelle que soit leur orientation sexuelle.

"En France, contrairement aux promesses de François Hollande en 2012, qui a reculé sur ce sujet, la loi interdit encore à certaines femmes d'avoir recours à la PMA", déplore Vincent Autin Boileau.

La loi réserve la PMA aux couples hétérosexuels vivant ensemble depuis plus de deux ans, dont l'un des deux membres souffre d'infertilité ou d'une maladie grave susceptible d'être transmise à l'enfant ou au conjoint.

"Mais la maternité est souvent plus forte pour les femmes. Et, si certaines ont les moyens d'aller à l'étranger pour un coût de 2.000 à 3.000 euros, d'autres utilisent une PMA plus artisanale en dehors de tout contrôle sanitaire. Et elles prennent des risques", souligne Vincent Autin Boileau. "Le citoyen que je suis ne peux accepter cela", ajoute-t-il, reconnaissant que son association est une forme de "désobéissance civique". "On va voir comment notre structure va être accueillie", a-t-il ajouté.

(Sourec AFP)