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Le président de la Conférence des évêques de France s'en prend au mariage gay, à la PMA et la GPA

Le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, s'est élevé mardi à Lourdes contre "une fragilisation de la vie familiale" et en a appelé aux "responsabilités" plutôt qu'aux "droits individuels" sur la procréation ou la fin de vie.

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Le président de la Conférence des évêques de France s'en prend au mariage gay, à la PMA et la GPA
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Mis en ligne le 04/11/2014

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L'archevêque de Marseille s'exprimait à l'ouverture de l'assemblée plénière d'automne de la CEF, qui doit réunir jusqu'à dimanche les 114 évêques français en activité dans la cité mariale des Hautes-Pyrénées.

"Même si on doit se réjouir d'évolutions positives à amplifier encore - comme celle de l'égalité entre hommes et femmes, celle du choix libre du conjoint -, ces dernières décennies manifestent néanmoins une fragilisation réelle de la vie familiale", a estimé Mgr Pontier.

"Le développement d'une culture individualiste peu soucieuse des répercussions sur les autres des choix personnels, la soumission désordonnée à la force des sentiments et à la recherche du plaisir, l'immaturité affective peuvent conduire à des égoïsmes irresponsables, à des comportements violents, à un usage à courte vue des progrès techniques", a poursuivi l'évêque avec fermeté, alors qu'il a été souvent jugé plus réservé que d'autres sur les questions familiales.

Mgr Pontier a visé sans la nommer la loi Taubira sur l'union de couples homosexuels et leur droit à l'adoption, par laquelle "la nature même du mariage a été bouleversée", mais aussi les revendications concernant la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA).  

Sans reprendre à son compte l'expression de "théorie du genre", il a regretté que l'égalité des sexes puisse être "vue comme une absolue neutralité insignifiante". "Un modèle unique et néfaste veut s'imposer et sa transmission aux enfants s'organise sans l'accord des parents, pourtant premiers responsables de leur éducation", a-t-il jugé.

"Comment soutenir la vie des familles? Comment soutenir la croissance des enfants? Comment soutenir les personnes en fin de vie? Aucune loi, aucun droit individuel ne pourra remplacer la solidarité, la présence affectueuse, le soutien mutuel, le don de soi, le sens des responsabilités", a martelé le président de la CEF.

(Avec AFP)

 

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