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Washington dénonce les violations répétées des droits de l'homme en Gambie

La Maison Blanche a dénoncé jeudi les violations répétées des droits de l'homme en Gambie, appelant le gouvernement à laisser les experts de l'ONU entrer dans le pays et à annuler les lois discriminatoires à l'encontre des homosexuels.

E-llico.com / Actus

Washington dénonce les violations répétées des droits de l'homme en Gambie
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Mis en ligne le 05/12/2014

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"Les Etats-Unis expriment leur profonde inquiétude concernant des informations faisant état de violations des droits de l'homme en Gambie", a indiqué Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

"Depuis octobre, le gouvernement a interdit l'accès aux rapporteurs de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires et la torture, interpellé et détenu des personnes en raison de leur orientation sexuelle ou de leurs prises de position politique", ajoute-t-elle, dénonçant également le vote d'une loi qui pourrait permettre de condamner à la prison à vie des personnes en raison de leur homosexualité.

La Maison Blanche exprime par ailleurs sa "déception" quant à l'absence d'enquête sur la disparition de deux citoyens américains portés disparus dans ce pays depuis juin 2013.

L'homosexualité est interdite en Gambie, où elle était jusqu'à récemment passible de 14 ans de prison, en dépit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels.

Selon Amnesty International et Human Rights Watch, le président gambien Yahya Jammeh a promulgué le 9 octobre une nouvelle loi, votée en août, instaurant le crime "d'homosexualité aggravée" passible de la prison à vie.

Ces ONG craignent que le texte, rédigé en termes vagues, cible des personnes séropositives ou vivant ouvertement leur homosexualité.

(Source AFP)

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