"Je n'aurais pas dû faire ce tweet, ça c'est évident, il avait d'ailleurs été supprimé deux heures après son envoi, mais des personnes avaient fait une capture d'écran", a assuré à l'AFP Martine Martinel, après avoir reçu lundi "une notification de comparution en correctionnelle, sans date".

Dans son tweet, elle avait accusé les colistiers de Jean-Luc Moudenc d'être antisémites, antimusulmans, homophobes. Des accusations écrites, dit-elle, alors qu'elle était choquée par des "propos détestables et très malvenus" de la part d'électeurs qui l'interpellaient.

Martine Martinel, députée de la 4ème circonscription à Toulouse et conseillère générale, faisait alors campagne pour le maire sortant de la quatrième ville de France, le socialiste Pierre Cohen, finalement battu par l'ancien maire (de 2004 à 2008), Jean-Luc Moudenc.

"Je laisse la justice suivre son cours mais il y a une certaine forme d'acharnement de la part de l'UMP locale (...) Je n'avais jusqu'alors jamais eu affaire à la justice", a dit l'élue toulousaine de 61 ans, après l'annonce de son renvoi en correctionnelle par différents médias régionaux.

(Source AFP)