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Valls dénonce les militants et candidats qui tiennent des propos homophobes et qui ne sont pas des cas isolés
Manuel Valls "stigmatisera" le Front national "jusqu'au bout" pour dénoncer la "mascarade" du parti de Marine Le Pen, a-t-il dit mardi. Il a dénoncé les "dizaines" de militants et candidats FN qui tiennent des "propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes" et qui ne sont pas "des cas isolés".
E-llico.com / Actus
Valls dénonce les militants et candidats qui tiennent des propos homophobes et qui ne sont pas des cas isolés
Front National
Mis en ligne le 10/03/2015
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Manuel Valls "stigmatisera" le Front national "jusqu'au bout" pour dénoncer la "mascarade" du parti de Marine Le Pen, a-t-il répondu mardi à la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, qui l'accusait de "mépris crétin".
"Vous trompez les petits gens, les ouvriers, les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent. Alors, il est temps que dans ce pays, il y ait un débat, qu'on déchire le voile, la mascarade qu'est la vôtre", a lancé le Premier ministre sur un ton bouillant en réponse à l'élue du Vaucluse, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Il est temps que nous affirmions tous comme je l'ai fait ici le 13 janvier, les valeurs de la République, la France mais aussi les actes. Et la politique de mon gouvernement contre la pauvreté, pour l'école, pour les valeurs de la République, pour redresser le pays, c'est aussi une réponse à ce que vous portez", a-t-il poursuivi. "Alors Madame, jusqu'au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n'êtes ni la République, ni la France", a-t-il lancé.
Marion Maréchal Le Pen avait attaqué le Premier ministre sur ses "prises de parole obsessionnelles" et "de plus en plus injurieuses" avec son offensive contre le FN ces derniers jours. "Gardez-donc votre mépris crétin et vos leçons de République pour votre propre parti", a-t-elle affirmé.
"Si, en deux minutes, il fallait résumer l'outrance, la démagogie et le vrai visage de l'extrême-droite, vous venez de le faire parfaitement", a répliqué Manuel Valls. "Oui, je mène campagne", a-t-il répété à plusieurs reprises, du fait d'une "élection importante" mais aussi "pour l'image notre pays, pour notre démocratie" du fait du "véritable danger" d'un FN qui arriverait en tête des élections départementales des 22 et 29 mars.
Manuel Valls a dénoncé les "dizaines" de militants et candidats FN qui tiennent des "propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes" et qui ne sont pas "des cas isolés" mais des "récidivistes" "Je ne confonds pas, Madame, les électeurs du Front national, je ne confonds pas les Français avec vous et je veux leur dire que vous les trompez, leur dire que votre politique mènerait le pays à la ruine", a-t-il accusé.
> Valls exprime "l'indignation" et "la colère" de l'exécutif face aux attaques visant Taubira
Manuel Valls a exprimé mercredi "l'indignation" et "la colère" de l'exécutif face aux attaques visant Christiane Taubira, après notamment des propos tenus sur Facebook par une élue municipale de Juvisy-sur-Orge.
"Je veux dire, et nous l'avons partagée en Conseil des ministres, une nouvelle fois notre indignation, notre colère face aux propos racistes, antisémites, homophobes, sexistes qu'on voit se répandre avec une très grande facilité; notre indignation et notre colère à l'égard des propos vis-à-vis de Christiane Taubira", a déclaré à la presse le Premier ministre.
(Source + photo AFP)