Mort mystérieuse d'un ado élevé dans une famille homoparentale - Brésil

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Mort mystérieuse d'un ado élevé dans une famille homoparentale

Les parents gays d'un adolescent brésilien de 14 ans décédé lundi dernier, affirment que leur fils a été passé à tabac parcequ'il était élévé dans uen famille homoparentale. Une version que conteste le collège où le garçon a fait ce malaise.

E-llico.com / Actus

Mort mystérieuse d'un ado élevé dans une famille homoparentale
Brésil

Mis en ligne le 12/03/2015

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Brésil Homophobie

Peterson est mort le 9 mars dernier dans un hôpital de Sao Paulo après quatre jours de coma consécutifs à une hémorragie cérébrale.

Le jeune homme avait 14 ans et était élevé dans une famille homoparentale composée de deux pères gays.

Les causes de son décès sont mystèrieuses et constéstées. En effet, le malaise qui a emporté l'adolescent s’est déclaré alors qu'il était en classe, jeudi dernier, dans un collège de la banlieue de Sao Paulo.

Ses parents adoptifs affirment que Peterson a été passé à tabac quelques heures plus tôt par cinq élèves dans un "couloir de la mort" de l'établissement où des élèves ont l'habitude de se battre.

Cette version des faits est accréditée par des camarades du jeune homme - dont son frère de 15 ans, également inscrit dans l’établissement et témoin de l'agression - qui ont expliqué que Peterson avait été battu parce qu’il vivait dans une famille homoparentale. 

"Je ne savais pas que mon fils souffrait de préjugés. C’est un policier qui nous a informés. Nous sommes tristes et avons décidé de révéler ce qui s’est passé, parce que nous ne voulons que cela se reproduise avec d’autres enfants", a expliqué un des papas dans la presse.

Le collège où l'adolescent a fait ce malaise fatal affirme quant à lui ne pas pouvoir formellement associer la mort à un bagarre en son sein et le ministère de l’Education met en doute la version de la famille.

Selon les autorités éducatives, il n’existerait aucune trace de la prétendue bagarre en se basant sur les enregistrements de vidéosurveillance de l’établissement et aucune trace de violence n’aurait été relevée par les médecins, selon lesquels le jeune garçon aurait pu être victime d’une rupture d’anévrisme.

La police n'exclue pour l'heure aucune piste. Les parents ont indiqué qu’il allait porter plaint "pour que justice soit faite".

 

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