Le document est destiné à fournir aux gouvernements et aux organisations des renseignements sur l'amélioration de la vie des personnes intersexuées.

Il détaille les expériences négatives historiques, ainsi que des améliorations positives récentes.

Un rapport d'analyse par l'Agence des droits fondamentaux (FRA) suggère une législation pour protéger et reconnaître les personnes intersexuées.

Malte est devenu récemment le premier pays à interdire la chirurgie inutile sur les bébés intersexués.

Nils Muiznieks, le Commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'homme a déclaré dans un communiqué sur le rapport: "Les Européen.ne.s sont encore très peu sensibilisé.e.s au vécu douloureux des personnes intersexes et aux violations des droits de l’Homme auxquelles ces personnes doivent faire face. En raison des préjugés et des normes qui reposent sur la classification binaire féminin-masculin, des nourrissons intersexes subissent des interventions chirurgicales et des traitements médicaux non nécessaires et il règne dans la société un climat d’incompréhension. Il est temps de s’atteler à résoudre cette situation inacceptable".

L'ILGA-Europe, qui travaillent à promouvoir les droits de intersexuées en Europe, a salué le rapport.

"Le rapport publié aujourd'hui est le résultat de l'engagement du Conseil de l'Europe pour mettre la question intersexe sur l'agenda européen. Le message le plus important venant du Conseil de l'Europe et du rapport FRA est que les décideurs politiques ne devraient plus parler de personnes intersexuées en leur absence, mais avec les militants qui les soutiennet et le mouvement intersexe afin qu'ils soient consultés sur la législation et les politiques qui concerne leurs droits fondamentaux et leur bien-être", a souligné Evelyne Paradis, la directirce exécutive de l'ILGA en Europe.