Moi, le sida
Aides lance une nouvelle campagne digitale et sociale
Dans un monde toujours plus connecté, AIDES lance avec l’aide de l'agence WNP une campagne digitale et sociale inédite. L'idée : face à la banalisation de la maladie, faire experimenter à chacun l'intrusion du sida dans sa "vie virtuelle".
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Aides lance une nouvelle campagne digitale et sociale
Moi, le sida
Mis en ligne le 08/06/2015
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L'association Aides veut refaire parler du VIH avec "Moi, le sida", une campagne de sensibilisation dont l'objectif est une diffusion "virale" sur tous les réseaux sociaux.
Depuis le 1er mai, @LeSida agit comme un spammeur multicanal et s'intègre dans les conversations Facebook, Twitter et fils Instagram de dizaines de milliers de personnes. Des interventions à chaque fois assorties d'un message clair : #JeSuisLa
Pour cette collaboration inédite, WNP a imaginé pour AIDES une campagne 100% innovante, mêlant guérilla digitale et révélation média.
La première opération de sensibilisation basée sur un spammeur envahissant mais utile qui rappelle que le sida est toujours là, partout, tout le temps.
Au départ, un constat alarmant : le sida ne fait plus vraiment parler de lui. Bien que toujours très présent, le sida semble de plus en plus absent des débats et conversations. Pourtant, chaque année, 6 000 nouveaux cas sont détectés en France. 150 000 personnes sont porteuses du VIH dont 30 000 qui l’ignorent.
Puisqu’on parle moins de lui, il va s’en charger lui-même. Et si le sida s’exprimait aujourd’hui, qu’aurait-il à dire ? Qu’aurait à raconter un fléau mondial de 32 ans qui totalise 35 millions de victimes en toute impunité ?
Comme vous, il est ultra-connecté. Le sida a 32 ans, sa vie sociale passe donc par les réseaux sociaux. C’est là qu’il peut rappeler chaque jour son omniprésence. L’occasion pour les internautes de le croiser par hasard et de découvrir le témoignage de ce personnage invisible mais bel et bien là, cynique et désinvolte.
Voici donc une campagne inédite où l’émetteur n’est pas l’association mais la maladie elle-même. Sans se focaliser sur des objectifs chiffrés (nous sommes bien conscients que personne ne « like » ni ne « follow » le sida), il s’agit surtout d’une vaste opération de « débanalisation » ayant pour but de créer un électrochoc, une prise de conscience collective.
Tout au long de la campagne, le sida s’est immiscé dans la vie des gens comme il le fait dans la réalité : sans crier gare. Pour la 1ère fois, en s’appuyant sur une taskforce répartie dans toute la France et animée par WNP, le storytelling s’est écrit au jour le jour. Et toujours pour servir cet objectif de sensibilisation, chaque prise de parole s’est appuyée sur les codes de chacun des réseaux sociaux et médias employés.