Najib Razak (photo) s'exprimait lors d'un séminaire international sur l’islam à Bangi Selangor.

Il a qualifié les droits des personnes LGBT d'"aspects les plus extrêmes des droits de l'Homme" pour justifier qu'ils ne seraient pas défendus par la Malaisie.

Il a précisé que sa décision serait "conforme à l’enseignement islamique d’équilibre et de modération". 

"Bien que les droits humains universels soient clairement définis, nous continuons à les définir pour notre pays dans le respect de l’Islam et de la charia, a-t-il déclaré. Même si cette position est difficile à défendre à l’échelle internationale, nous nous devons défendre notre conception islamique des droits humains"..

Cette attitude a été fortement critiquée par Human Rights Watch.

L’adjoint de la branche asiatique de l'ONG, Phil Robertson, s'est interrogé : "La solution logique pour une telle position serait que la Malaisie démissionne des Nations Unies. Est-ce qu’elle est prête à le faire? ".