Polémique autour des <I>pulsions homosexuelles</I> de Gareth Thomas sur TF1 - Médias

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Polémique autour des pulsions homosexuelles de Gareth Thomas sur TF1

Une question posée lors d'une interview de Gareth Thomas, joueur de rugby qui a fait son couming-out, dans l'émission de TF1 "Sept à huit" par Thierry Demaizière fait polémique.

E-llico.com / Actus

Polémique autour des pulsions homosexuelles de Gareth Thomas sur TF1
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Mis en ligne le 07/09/2015

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Gareth Thomas TF1 Thierry Demaizière

De nombreux téléspectateurs ont réagi à l'interview de Gareth Thomas, premier joueur international de rugby à révéler son homosexualité, diffusée à l'occasion de la sortie de son livre autobiographique "Fier" dans lequel il évoque son parcours et ses difficultés à gérer son homosexualité.

En cause, une question de l'auteur du portrait diffusé dimanche soir, Thierry Demaizière, évoquant les "pulsions homosexuelles" du champion face aux autres joueurs.

"Le rugby est un sport de contact. Il y a les vestiaires... Il y a des douches... Comment vous vous débrouillez avec pulsions homosexuelles et ce rapport très intime que vous aviez avec vos joueurs ?", a demandé le journaliste de Sept à Huit. 

La formulation a maniestement choqué de nombreux téléspectateurs qui ont réagi sur Twitter au point que Thierry Demaizière a jugé utile de s'expliquer sur le compte Facebook de l'émission d'information de TF1,

"Le vocabulaire utilisé est juste abject .. 'Avouer. Pulsion'", pouvait-on lire. Ou encore : "Un vocabulaire qui nous ramène au temps des électrochocs et des thérapies hormonales", "Pulsions homosexuelles". On est en 2015, et des journalistes utilisent encore le vocabulaire qui a condamné Turing".

"Si, dans mon interview de Gareth Thomas, j'ai employé l'expression 'pulsion homosexuelle', c'est que je faisais allusion à une période où le rugbyman n'assumait pas son homosexualité et la réfrénait. Il ne s'agissait pas à l'époque de désir assumé. Lui-même d'ailleurs utilise le terme de 'pulsion' dans l'une des réponses qu'il me fait", s'est défendu Thierry Demaizière.

"Par ailleurs, ni pour moi, ni pour le dictionnaire, le mot 'pulsion' n’a de connotation péjorative, mais puisque cette expression a pu choquer certaines sensibilités, j'aurais dû employer le mot 'désir', sûrement plus approprié", ajoute-t-il, repoussant toute connotation homophobe au langage employé.

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