
Actes homophobes
SOS homophobie s'alarme de la recrudescence des violences homophobes
SOS homophobie s’alarme de la recrudescence d’actes et propos homophobes survenus depuis cet été en France. Elle s’inquiète "qu’un simple baiser, que quelques mots échangés entre deux personnes de même sexe puissent encore aujourd’hui finir en drame".
E-llico.com / Actus
SOS homophobie s'alarme de la recrudescence des violences homophobes
Actes homophobes
Mis en ligne le 15/09/2015
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Début juillet, la nageuse Mélanie Hénique portait plainte pour agression homophobe après avoir été insultée et frappée.
Quelques semaines plus tard, le président du Paris Foot Gay se faisait agresser avec son mari près de leur domicile parisien.
Le 27 août, à Bordeaux, deux lycéennes qui s’embrassaient étaient insultées et frappées par un groupe d’adolescent-e-s. Elles ont reçu respectivement un jour et dix jours d’ITT.
Le 31 août, dans un magasin de vêtements à Valence, un couple de jeunes femmes était harcelé puis agressé physiquement par des adolescent-e-s, sans que personne n’intervienne. Elles ont reçu deux et trois jours d’ITT.
Enfin, dans la nuit du 5 au 6 septembre dernier, à Marseille, Paul et Tony étaient violemment agressés à la sortie d’une boîte de nuit gay.
"La multiplication de ces agressions physiques témoigne d’un climat accru de haine envers les personnes LGBT", estime Yohann Roszéwitch, le président SOS homophobie.
"Ces agressions nous rappellent de manière brutale la situation des personnes LGBT en France, poursuit-il. Notre dernier rapport annuel recense ainsi près d’une agression physique tous les deux jours dans notre pays en 2014. L’enquête sur la visibilité des lesbiennes et de la lesbophobie, publiée en 2015, souligne la fréquence des insultes et des agressions physiques dont sont victimes les lesbiennes dans les lieux publics".
Dans ce contexte, l'association apporte son soutien à celles et ceux qui la sollicitent. Elle rappelle que sa ligne d’écoute anonyme et gratuite (01.48.06.42.41) est ouverte tous les jours pour entendre et recenser les témoignages des victimes d’actes LGBTphobes et de leurs proches.