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Les associations LGBT dans l'incertitude dans les régions qui basculent à droite

Au lendemain du second toud tour des élections régionales, les associations LGBT basculent dans l'incertitude dans les régions conquises par la droite, dont l'Ile-de-France qui concentre le plus grand nombre d'entre elles.

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Les associations LGBT dans l'incertitude dans les régions qui basculent à droite
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Mis en ligne le 14/12/2015

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A l'issue du second tour des élections régionales, le Front national a échoué à remporter un seul exécutif régional. La droite remporte sept des treize régions métropolitaines et la gauche cinq.

La gauche conserve le Languedoc Roussillon Midi Pyrénées, l'Aquitaine Poitou Charentes Limousin, la Bretagne, le Centre Val de Loire et la Bourgogne Franche Comté.

La droite conserve l'Alsace qu'elle dirigeait déjà mais au sein d'une région agrandie de la Lorraine et Champagne Ardenne. Elle conquiert le Nord Pas de Calais Picardie et PACA grâce au report des voix de gauche, mais aussi Rhône Alpes Auvergne, la Normandie, les Pays de Loire et aussi l'Ile-de-France.

Plusieurs des futurs nouveaux présidents de ces régions qui basculent à droite ont entretenu des rapports complaisants avec la Manif pour tous pendant la campagne comme Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse.

Elle a participé à un débat le 28 novembre denier organisé par la Manif pour tous. Une vingtaine de militants du mouvement anti-mariage gay figuraient sur ses listes dont 6 en position éligible. Que feront-ils à la Région sur le passe contraception ou le financement d'associations de lutte contre l'homophobie dans les lycées?.

Laurent Wauquiez, tête de liste Les Républicains aux élections régionales en Rhône-Alpes-Auvergne a, lui aussi, participé à un meeting de la Manif pour tous alors qu'il refusait de prendre part à une rencontre avec les association gay. Les organisations LGBT locales ont dénoncé "la collusion des idées, la connivence et la complicité" entre Laurent Wauquiez et le candidat FN Christophe Boudot.

En PACA, Christian Estrosi, bien qu'ayant voté contre le mariage pour tous, a refusé l'invitation des anti-mariage gay durant sa campagne de premier tour avant de se poser en défenseur des femmes et des LGBT face à Marion Maréchal-Le Pen au second.

"Je ne peux pas imaginer un seul instant que demain la collectivité régionale ne soit plus à vos côtés!", a-t-il déclaré, applaudi par le président du centre LGBT Côte d'Azur et la trésorière du planning familial de son département.

Signalons encore Bruno Retailleau, élu dan les Pays de Loire, formé à l'école de Philippe de Villiers et proche du Parti Chrétien-démocrate de Christine Boutin. 

Au lendemain du second toud tour des élections régionales, les associations LGBT basculent dans l'incertitude dans les régions conquises par la droite. Celles-ci s'étaient mobilisées pendant la campagne faisant notamment valoir que les régions attribuaient des subventions indispensables à l'action de beaucoup d'entre elles.

C'est le cas en particulier en Ile-de-France où siègent la plupart des organisations LGBT locales ou nationales et où l'ancienne équipe dirigée par Jean-Paul Huchon soutenait des programmes et manifestations essentielles à la vie de la communauté LGBT et à la lutte contre le sida.

 

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