Paris distingue chaque année deux jeunes chercheurs pour leurs travaux dans le domaine du genre (prix d’un montant de 5.000 euros).

Hélène Bidard, adjointe à la Maire en charge de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humains, et Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante, ont dévoilé mercredi les lauréats 2016, lors d’une cérémonie à l’Institut d’études avancées de Paris. 

Le Prix de la Ville de Paris 2016 a été remis mercredi à Marion Charpenel pour "Le privé est politique ! Sociologie des mémoires féministes en France" et Lucia Direnberger pour "Le genre de la nation en Iran et au Tadjikistan - (Re)constructions et contestations des hétéronationalismes".

La Ville attribue par ailleurs deux bourses (d’un montant de 15.000 euros) à un jeune chercheur français et à un jeune chercheur étranger, pour des travaux sur la xénophobie et l’antisémitisme.

Les lauréates 2016 des bourses de recherche de la Ville de Paris sur la xénophobie et l’antisémitisme sont Caterina Froio pour "Le cyberespace identitaire / La construction de l’imaginaire xénophobe et antisémite sur les réseaux en ligne de l’extrême droite" et Nina Valbousquet pour "L’antisémitisme catholique durant l’entre-deux-guerres : réseaux, diffusion, continuités".

"Nous sommes convaincues qu’en soutenant la recherche et la diffusion de tels travaux universitaires, nous faisons avancer les prises de conscience auprès des citoyen-ne-s et de la société. Ces prix et ces bourses, alliés à l’action de la Ville de Paris, sont un levier fort pour lutter contre les discriminations, la xénophobie et l’antisémitisme", ont souligné les deux adjointes.