Etudiants et lycéens n'utilisent pas systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel - Sondage

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Etudiants et lycéens n'utilisent pas systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel

Des jeunes stressés, qui dorment mal, fument et consomment de l'alcool et qui n'utilisent pas systématiquement un préservatif : tel est le profil de santé des étudiants et des lycéens qui ressort d'un sondage OpinionWay publié mardi. 

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Etudiants et lycéens n'utilisent pas systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel
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Mis en ligne le 21/06/2016

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Jeunes Etudiants Lycéens

Réalisé tous les ans pour le compte de la Smerep (Sécu étudiante et mutuelle), le sondage montre que la problématique du stress continue à jouer un rôle important: 38% des étudiants et 27% des lycéens estiment que le stress, essentiellement lié aux études, perturbe leur vie quotidienne tandis que 70% et 64% respectivement accusent leurs études d'être à l'origine de problèmes du sommeil (difficultés d'endormissement, réveils nocturnes...).

Face à ce mal-être, un étudiant sur 10 reconnaît prendre des médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques ou médicaments contre le stress), et 68% consomment de l'alcool dont 29% de manière régulière. Les alcools forts arrivent en tête devant la bière et le vin chez les étudiants qui sont également près de 30% à déclarer être fumeurs (occasionnels ou réguliers) et 21% à avoir déjà consommé du cannabis.

Concernant les comportements à risques liés à la sexualité, le sondage fait apparaître des données préoccupantes: alors que la moyenne d'âge au premier rapport reste stable, oscillant aux environs de 17 ans chez les garçons comme chez les filles, 42% des lycéens et 57% des étudiants déclarent ne pas utiliser systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel.

61% des étudiants et 73% des lycéens ne se font pas dépister systématiquement en cas de changement de partenaire, estimant pour plus de la moitié (53%) ne pas avoir pris "un risque suffisant" ou ne pas savoir où faire le test (26%).

Pour la première fois cette année, le sondage a également porté sur les maladies cardiovasculaires, la première cause de mortalité des femmes dans le monde : 20% des étudiants ignorent ainsi ce qu'est la tension artérielle et 10% font état d'un taux de cholestérol trop élevé.

Le sondage a été réalisé grâce à deux questionnaires en ligne réalisés en mai et juin auprès de 707 étudiants d'Ile-de-France, 507 étudiants de toute la France, 368 lycéens d'Ile-de-France et 403 lycéens de toute la France.

(Source AFP)

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