Jean-Marc Morandini a demandé à la mi-septembre à été entendu "dans les meilleurs délais" dans le cadre des enquêtes ouvertes pour "corruption de mineurs" et "harcèlement sexuel" après plusieurs plaintes le visant.

L’animateur vedette est actuellement visé par deux enquêtes conduites par le parquet : l’une pour "harcèlement sexuel et travail dissimulé", ouverte au début d’août à la suite des plaintes de cinq comédiens majeurs, qui l’accusent d’avoir profité des castings d’une websérie osée qu’il produit, Les Faucons, pour les pousser à s’exhiber nus. Ces accusations avaient été révélées à la mi-juillet dans l’hebdomadaire Les Inrockuptibles. Les investigations sont confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Une autre enquête, confiée à la brigade de protection des mineurs de la poilice judiciaire parisienne a été ouverte à la fin de juillet pour "corruption de mineu". Elle fait suite à une plainte déposée dans la foulée des révélations des Inrocks, mais n’est pas liée aux conditions de castings de cette websérie de Jean-Marc Morandini.

L’animateur conteste "formellement » ces accusations et se dit "prêt à remettre aux enquêteurs l’ensemble des pièces en sa possession relatif aux conditions de casting et de tournage de la websérie Les Faucons, (…) ainsi que tout élément qui leur semblerait utile à la manifestation de la vérité", selon ses avocats.

Ecarté de l'antenne d'Europe 1, Jean-Marc Morandini présente toujours le magazine "Criles" sur NRJ12.

> Mise à jour (22/09/2016)

L’animateur était toujours entendu mercrdi à la Brigade de protection des mineurs. Une perquisition a eu lieu à son domicile ce mercredi. Les enquêteurs ont découvert "des éléments sur lesquels Jean-Marc Morandini va devoir s’expliquer", selon des informations de LCI.

(Avec AFP)