Mariage pour tous
Mariton regrette que la question de l'abrogation soit passée à la trappe chez Les Républicains
Le député homophobe de la Drôme, qui ne se représentera pas aux prochaines législatives, regrette que la question de l'abrogation de la loi Taubira soit passée à la trappe chez Les Républicains. Hervé Mariton a par ailleurs critiqué Sens commun qui "caricature" la cause anti-mariage gay, selon lui.
E-llico.com / Actus
Mariton regrette que la question de l'abrogation soit passée à la trappe chez Les Républicains
Mariage pour tous
Mis en ligne le 11/05/2017
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"Je n'ai pas envie de tomber dans la routine, d'être condamné à ma ma réélection en temps que député", a déclaré Hervé Mariton jeudi sur RMC. Il abandonne le poste qu'il occupait depuis près de 10 ans.
Le député homophobe de la Drôme a par ailleurs critiqué la position de Sens commun, émanation de la Manif pour tous, pour son refus de choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macon au second tour de la présidentielle, une attitude qui renforce la "caricature réac", selon lui.
Invité de ".pol", la webémission politique du HuffPost, ce farouche opposant à la loi Taubira, a jugé que cette position "n'aide pas la cause" des adversaires du mariage gay.
"Moi je crois que nous avons réussi à faire en sorte que ces choix très forts d'affirmation de valeurs soient partagés par beaucoup de gens, sortis d'un 'corner' dans lequel certains voulaient les caricaturer", a affirmé Hervé Mariton.
"Des positions du style, 'entre les deux tours on sait pas trop', voire certains qui ont lorgné du côté de Marine Le Pen, ça n'aide pas à sortir l'exigence de valeurs du corner réac", a-t-il poursuivi.
A propos de la loi Taubira elle-même, Hervé Mariton a regretté que la question de son abrogation soit passée à la trappe dans le projet législatif des Républicains. "Manifestement les positions des uns et des autres ne sont pas les mêmes. Le choix qui a été fait est un choix de compromis entre les Républicains et l'UDI, qui a consisté, ça vaut ce que ça vaut, à ne pas aborder cette question", a-t-il décalré. "Là, il y a un compromis qui consiste à ne pas parler des choses, c'est pas très glorieux", a-t-il déploré.