Homophobie
Une société propose aux parents un logiciel espion pour savoir si leur enfant est gay
Fireworld, une société éditrice de logiciels espions, proposait aux parents de savoir si leur enfant est homosexuel à travers un "programme" basé ssur des clichés homophobes. Devant le tollé, le logiciel a été retiré.
E-llico.com / Actus
Une société propose aux parents un logiciel espion pour savoir si leur enfant est gay
Homophobie
Mis en ligne le 22/08/2017
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"Le principe est simple : vous allez installer un programme spécial sur l'ordinateur de votre fils. Celui-ci va alors commencer à surveiller intégralement l'activité du pc, afin, par exemple, de vous remonter l'historique des sites web visités, tout ce qui a été tapé au clavier, voire récupérer les mots de passe stockés dans les navigateurs", expliquait aussi sans complexe l'éditeur.
La proposition n'a pas échappé à l'Amicale Jeunes Refuge, une association LGBT qui a dénoncé hier son contenu sur Internet, provoquant un véritable tollé et au final la suppression de la page référençant le logiciel espion homophobe.
"LES INDICES POUVANT INDIQUER QUE VOTRE FILS EST GAY :
— AmicaleJeunesRefuge (@AmicaleRefuge) 21 août 2017
Voici les éléments qui accentueraient la probabilité que votre fils soit gay:" pic.twitter.com/VGoAyy5sAt
"Ceci démontre qu'homophobie et sexisme prennent racines dans les mêmes stéréotypes de genre. Nous les combattons ensemble", a dénoncé sur Twitter la secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations LGBT.
Ceci👇🏿 démontre qu'homophobie & sexisme prennent racines ds les mêmes stéréotypes de genre
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 22 août 2017
Nous les combattons ensemble @DILCRAH @Egal_FH https://t.co/juUhX3Utxu
Pour sa défense, Fireworld a pitoyablement expliqué que l'article sur le logiciel en question avait été écrit "par une personne extérieure" et ne "reflète pas les idées de l'entreprise".
Il était en fait destinés aux robots, a-t-elle même fait valoir au site Rue 89. "Ces deux articles avaient pour seul but d'améliorer le référencement Internet sur les moteurs de recherche, et n'étaient pas destinés à être lus par des humains", a-t-elle expliqué.