<I>L'élargissement de la PMA ne constitue pas aujourd'hui un véritable risque d'opinion pour le gouvernement</I> - François Kraus de l'Ifop

François Kraus de l'Ifop

L'élargissement de la PMA ne constitue pas aujourd'hui un véritable risque d'opinion pour le gouvernement

Réalisée une semaine après les propos de la secrétaire d'Etat annonçant un projet de loi ouvrant la PMA aux couples de femmes fin 2018, l'enquête Ifop-My-Pharma confirme l'attachement croissant des Français au respect de cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron.

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L'élargissement de la PMA ne constitue pas aujourd'hui un véritable risque d'opinion pour le gouvernement
François Kraus de l'Ifop

Mis en ligne le 26/09/2017

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Leur adhésion à l’élargissement de la PMA atteint un niveau record aussi bien pour les couples de lesbiennes (64%) que pour les femmes célibataires (65%).

Et dans les deux cas, on note une rapide banalisation de l'idée de PMA dans l'opinion depuis la période d'intense débat sur le sujet que fut l'année 2013 : +17 points en quatre ans pour l'ouverture aux lesbiennes, +8 points pour l'ouverture aux célibataires.

Pour François Kraus directeur des études politiques à l'Ifop, "l'élargissement de la PMA à toutes les femmes ne constitue pas aujourd'hui un véritable risque d'opinion pour le gouvernement. Il faut dire qu'au cours des trente dernières années, il s’est produit une grande transformation en France des attitudes à l’égard des homosexuels en général et de l'homoparentalité en particulier, qui a facilité une plus grande acceptation sociale des modèles parentaux alternatifs sortant de la norme de l'hétérosexualité".

"En cela, l'institutionnalisation du couple homosexuel par les lois sur le PaCS (1999) et le mariage pour tous (2013) ont sans doute fait beaucoup évoluer les représentations à l'égard de l'homoparentalité, tout comme la récente décision du comité d'éthique (CCNE) en faveur d'une ouverture de la PMA aux femmes ne souhaitant pas procréer sans partenaire masculin", ajoute l'analyste.

"Plus que les dernières déclarations de la secrétaire d'État, c'est sans doute cette reconnaissance par les institutions officielles qui contribue à favoriser l'adhésion des Français à ces sujets dans un contexte où les opposants à l'avancée des droits LGBT ne bénéficient plus d'autant de relais dans la sphère politique après les retraits de personnalités comme Marion Maréchal-Le Pen, François Fillon, Christine Boutin ou Hervé Mariton", souligne François Kraus.

(Source Ifop-My-Pharma)

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