Le premier adjoint à la maire de Paris en charge de la Culture précise que ce centre d’archives LGBT devrait être localisé dans une mairie de l’hyper-centre parisien. "Personnellement, j’ai une préférence pour la mairie du IIIe ou du IVearrondissement", indique-t-il.

Des consultations sur les contours de ce lieu sont en cours afin "de conjuguer une approche militante mais aussi patrimoniale et scientifique", précise Bruno Julliard et un colloque sur les archives est prévu en 2018 qui devrait permettre de poser les fondements de ce centre. 

Le caractère national de ce centre fait encore débat. Pas question dans un premier temps de rapatrier toutes les archives LGBT existantes en France. "Je propose un lieu mixte qui assurera également la coordination des différents fonds en France. Toutefois, il n’est pas interdit qu’il y ait des évolutions dans les années à venir", déclare Bruno Julliard.

Quant au financement, il devrait être double et provenir de l’Etat et de la Ville de Paris. "Il s’agira d’un lieu autonome avec son propre fonctionnement et ses propres employés. Je tiens à son identité propre. Et il n’est pas exclu de rassembler ce lieu avec le centre LGBT qui manque d’espace aujourd’hui", affirme encore le responsable de la culture à Paris.