La Roche-sur-Yon
Enquête judiciaire après la dégradation d'un stand LGBT en Vendée
Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête après des dégradations commises samedi à l'encontre d'un stand LGBT en Vendée par un groupe de jeunes hommes criant "homo-folie, ça suffit !", a-t-il confirmé dimanche à l'AFP.
E-llico.com / Actus
Enquête judiciaire après la dégradation d'un stand LGBT en Vendée
La Roche-sur-Yon
Mis en ligne le 20/05/2019
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"Le #parquet de #LaRocheSurYon ouvre une enquête sur ces faits pour en déterminer la nature juridique puis en identifier le ou les auteurs et décider de la réponse judiciaire la plus adaptée", a écrit dimanche le procureur sur Twitter.
Les faits se sont déroulés samedi après-midi sur la place Napoléon de La Roche-sur-Yon où un stand du centre LGBT de Vendée avait été installé à l'occasion d'une "journée de lutte contre l'homophobie et la transphobie".
"Un groupe d'une vingtaine de jeunes extrémistes de la Manif pour tous, a traversé violemment notre village en scandant 'Homo-folie ça suffi' en arrachant drapeaux et ballons et en renversant des grilles d'exposition.
Lors de ce passage, ils ont également bousculé des membres des associations partenaires présentes", écrit le centre LGBT sur sa page Facebook, en annonçant son intention de porter plainte.
Contacté par l'AFP, le parquet a confirmé l'ouverture d'une enquête sans plus de précision.
Dans plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit de jeunes hommes, dont certains portent un drapeau ou un sweat à l'effigie de La Manif pour tous, commettre diverses dégradations sur ce stand avant d'être repoussés par les organisateurs.
"La Manif pour tous condamne très fermement ces événements", a réagi auprès de l'AFP la présidente du mouvement, Ludovine de La Rochère, en dénonçant des "actes inqualifiables et odieux, contraires à notre philosophie".
"Nous n'avons aucun lien avec ces jeunes, n'importe qui peut commander un sweat. S'il s'agissait de vrais sympathisants de la Manif pour tous, ils sauraient que nous n'avons jamais toléré les propos et les actions homophobes", a-t-elle insisté, en expliquant réfléchir à "porter plainte pour usurpation et détournement de notre image".
Rédaction avec AFP
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