Douze étudiants catholiques accusés d'injures homophobes devant la justice - La-Roche-sur-Yon

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Douze étudiants catholiques accusés d'injures homophobes devant la justice

Le procès de douze étudiants accusés notamment d'injures homophobes et d'entrave durant la "journée de lutte contre l'homophobie et la transphobie" en mai s'est ouvert jeudi devant le tribunal correctionnel de La-Roche-sur-Yon (Vendée).

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Douze étudiants catholiques accusés d'injures homophobes devant la justice
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Mis en ligne le 18/07/2019

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Les douze prévenus, parmi lesquels se trouvent onze hommes et une femme âgés de 18 à 22 ans, se sont présentés à la barre du tribunal, dans une salle d'audience comble.

Ils doivent répondre d'injures homophobes et d'entrave à la liberté de réunion, ainsi que, pour certains, de violences et de vol, commis le 18 mai sur la place Napoléon de La Roche-sur-Yon, à l'occasion d'une "journée de lutte contre l'homophobie et la transphobie".

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux avaient montré un groupe de jeunes personnes, dont certaines portaient un drapeau ou un sweat à l'effigie de La Manif pour tous, en train de commettre des dégradations sur un stand du centre LGBT de Vendée. Certains scandaient "Homo-folie ça suffit !" et se sont emparés d'un drapeau multicolore.  

L'association LGBT 85 s'est portée partie civile. Douze victimes sont également présentes ou représentées, dont des associations.

Tous les prévenus sont des étudiants de l'Institut catholique d'enseignement supérieur (ICES) de la Roche-sur-Yon, fondé par Philippe de Villiers en 1985, même si "aucun élément du dossier" ne permet de faire un lien entre l'appartenance à cet établissement et les faits, selon le parquet.

Trois étudiants ont été exclus de cet établissement, dont deux de manière définitive, suite à cet événement, avait annoncé fin mai la direction de l'ICES.

Les étudiants exclus avaient écrit à l'évêque de Luçon, également chancelier de l'ICES, pour le "supplier" d'œuvrer à leur réintégration. Mais aux yeux de Mgr François Jacolin, les sanctions prononcées étaient "justifiées et proportionnées à la gravité des fautes de chacun".

Rédaction avec AFP


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