Football
Metz-Paris SG brièvement interrompu pour une banderole homophobe
La rencontre de Ligue 1 de football entre Metz et le Paris SG a été interrompue pendant trois minutes vendredi après le déploiement par les Ultras messins d'une banderole jugée homophobe, en plein débat sur les injures lancées des tribunes.
E-llico.com / Actus
Metz-Paris SG brièvement interrompu pour une banderole homophobe
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Mis en ligne le 02/09/2019
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"LFP, PSG, laisse-moi te chanter, d'aller te faire enculer, je passerai pas à la TV, parce que mes mots sont pas très gais", ont écrit les supporters mosellans de la tribune ouest, en faisant référence à la chanson d'Angèle "Balance ton quoi".
Un message qui a suivi des chants insultants adressés à la Ligue nationale ("La Ligue, on t'encule") avant le coup d'envoi, cette fois parti du virage est. Si c'est la première fois qu'un match du PSG est interrompu pour des chants ou propos homophobes, la récidive a gagné les tribunes de Nancy (Ligue 2) plus tard dans la soirée, en fin de match face à Rodez.
A Marcel-Picot, lieu de la première interruption d'un match en France pour des chants homophobes, le 16 août - ce qui a valu au club lorrain une suspension de sa tribune Piantoni -, le match a été arrêté plusieurs minutes par l'arbitre Aurélien Petit à la 87e, suite à de nouveaux chants d'insultes, vraisemblablement envers la Ligue.
Le capitaine Abdelhamid El Kaoutari, son coéquipier Vicent Muratori et même son président Jacques Rousselot sont allés au pied de la tribune pour tenter de calmer les supporters. Le match a repris, et Nancy, mené 1-0, a égalisé dans le temps additionnel, posant la question de l'influence de l'interruption sur le score final.
Plus tôt dans le week-end, la rencontre de Ligue 1 Nice-Marseille avait été arrêtée 12 minutes mercredi après le lancement dans les tribunes du refrain, à caractère homophobe, "Les Marseillais c'est des pédés".
Dans la foulée, la Brigade Sud de Nice avait multiplié les banderoles provocatrices et jouant sur les mots, d'abord avec le message: "Bienvenue au groupe Ineos, à Nice aussi on aime la pédale", ce dernier mot écrit en lettres arc-en-ciel comme le drapeau de la communauté LGBT. Puis en dépliant une autre banderole sur laquelle on pouvait lire: "LFP/Instance: des parcages pleins pour des stades plus gay", gay également écrit en lettres arc-en-ciel. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Nice.
Rédaction avec AFP
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