Christophe Girard, adjoint Verts au maire de Paris, pointe mardi une "campagne désordonnée et inaudible" des Verts pour le référendum constitutionnel européen, et craint un rapprochement avec l'extrême gauche qui le conduirait à quitter ce parti.

Notre campagne a été "désordonnée voire inaudible", avec une "mise à l'index grave et irresponsable" de Dany Cohn-Bendit, co-président du groupe Verts au Parlement européen, a souligné M. Girard dans une déclaration à l'AFP.

Les Verts avaient refusé d'intégrer Dany Cohn-Bendit dans leur campagne officielle, parce qu'il participait à des meetings avec d'autres partis.
"Cohn-Bendit est un Européen convaincu, brillant, efficace, et grâce à lui nous avions réussi à nous donner une véritable identité européenne", a remarqué Christophe Girard.

Il regrette encore que les Verts n'aient pas fait campagne avec "les tenants du oui à gauche et avec l'UDF, autre parti européen". "Si les Verts venaient à se rapprocher de l'extrême gauche, je n'aurais plus ma place dans ce parti", conclut-il.

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Mis en ligne le 01/06/05