Agnès Buzyn écarte un ancien de la Manif pour tous de sa liste  - Municipales à Paris

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Agnès Buzyn écarte un ancien de la Manif pour tous de sa liste

Jérôme Dubus, ancien secrétaire national de l'UMP et ex-soutien de la Manif pour tous, a annoncé lundi 24 février qu'il quittait la campagne d'Agnès Buzyn pour les municipales parisiennes.

E-llico.com / Actus

Agnès Buzyn écarte un ancien de la Manif pour tous de sa liste
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Mis en ligne le 25/02/2020

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Jérôme Dubus, 57 ans, ne sera pas tête de liste dans le 17e arrondissement de Paris sur la liste de l'ancienne ministre de la Santé.

A trois jours du dépôt définitif des listes pour les élections municipales, il a été convenu "d'un commun accord", d'après le candidat cité par Le Monde, qu'il se retire. Le journal évoque "une forte pression au sein du parti pour qu'il se retire".

Jérôme Dubus explique au Monde:"Depuis quelques jours, je suis l'objet d'un harcèlement sur les réseaux sociaux, à la suite de deux messages anciens postés en 2013 et qui, avec le recul, peuvent être jugés maladroits. J'ai même reçu des menaces téléphoniques. Ce déferlement risquait de nuire à la camapgane d'Agnès Buzyn. J'ai besoin, en outre, de pouvoir exercer mon activité professionnelle de façon sereine. J'aurais pu combattre, m'expliquer. Mais en conscience, j'ai préféré me retirer de la liste." 

Les messages dont Jérôme Dubus fait état remontent à 2013, en plein débat sur le mariage pour tous. Il affirmait son choix 'd'être au milieu des 800.000 manifestants pour dire non à ce projet." 

Quelques mois plus tard, en juin, Jérôme Dubus ajoutait : "Gay Pride : les revendications de ces minorités sont sans fin : après le mariage gay, désormais voté, voici venir la PMA (procréation médicalement assistée) pour les lesbiennes, promise paraît-il par Hollande. Mais où s'arrêteront ces remises en cause permanentes de l'équilibre naturel ? Ces gens nous poussent à la résistance active contre cette évolution largement minoritaire dans la société française."

Même s'il semblait avoir évolué dans ses positions depuis son ralliement à Emmanuel Macron en 2017, en s'affirmant "clairement pour la PMA", ses anciennes déclarations lui auront coûté son investiture parisienne.


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