Grande-Bretagne
Trois victimes de l'attaque de Reading étaient des gays
Trois homosexuels figurent parmi les victimes de l'attaque de Reading en Angleterre. Trois amis tués au couteau dans un parc de cette ville du sud de l'Angleterre. La police n'exclut pas que l'homophobie puisse constituer un motif de la tuerie.
E-llico.com / Actus
Trois victimes de l'attaque de Reading étaient des gays
Grande-Bretagne
Mis en ligne le 23/06/2020
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James Furlong, Joe Ritchie-Bennett et David Wails, tous trois gays assumés, ont perdu la vie samedi soir 21 juin, sous les coups d'un homme de 25 ans qui avait fui la Libye.
L'un était un scientifique et défenseur des droits LGBT, David Wallis, l'autre professeur d'histoire, James Furlong et Joe Ritchie-Bennett travaillait pour une entreprise pharmaceutique.
Le motif de l'acte n'est toujours pas éclairci. Au début, une sélection aléatoire des victimes avait été présumée. Mais le "Daily Mail" écrit maintenant que les enquêteurs n'excluent pas l'homophobie comme motif de la tuerie.
Lundi, après l'annonce de l'identité des victimes, plusieurs personnes ont déposé des fleurs devant le Blagrave Arms, le bar gay le plus connu de Reading. Les victimes auraient été des clients réguliers du pub, devant lequel 100 personnes se sont réunies lundi pour un rassemblement de deuil. La communauté LGBT de la ville, choquée, a manifesté sa tristesse et solidaité sur les réseaux sociaux.
We are deeply shocked and saddened to hear of the awful events at Forbury Gardens.
— Reading Pride (UK) (@Reading_Pride) June 20, 2020
Our thoughts are with the friends and families of those affected, however, we encourage everyone to reach out to your social circle and check in on them at this difficult time.#RDGUK pic.twitter.com/CJuB1lCENt
Les résidents locaux ont également levé des milliers de livres en quelques heures pour ériger un mémorial aux trois hommes.
Une enquête policière est en cours et le suspect, Khairi Saadallah, est toujours en détention après que des témoins oculaires l'aient vu murmurer des "mots inintelligibles" avant de lancer une attaque frénétique contre un groupe de personnes.
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