Pour décrire l'agression commise le 27 juillet dernier, la parquetière parle de "haine de l’identité de genre de la victime" ou évoque "un film d’horreur". 

Les deux tortionnaires, âgés de 43 et 39 ans, ont été condamnés à 3 ans et 18 mois de prison ferme, vendredi, par le tribunal de Quimper pour avoir prémédité cette agression qui, au delà des insultes et des coups infligés, a consister en une extorsion des codes bancaires sous les menaces et divers vols d'objets de vaaleur dans l'appartement de la victime. 

"Cela a duré une heure, une heure et demie", selon la victime qui a eu dix jours d’ITT. "Psychologiquement, je suis cassée", confiera-t-elle lors d'une audience en comparution immédiate qui s'est tenu le 31 juillet.  

La victime a été soutenue dans cette affaire par SOS homophobie et l'association LGBT locale Phénix. "Nous tenons à rappeler que, selon la loi contre les discriminations, la transphobie est un facteur aggravant, comme le sexisme, le racisme, l’homophobie, etc. Les coupables de tels actes et propos intolérables doivent donc être lourdement sanctionnés", avait demandé SOS homophobie la veille du jugement. 

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