Le premier cas concerne celui d'un jeune homme de 23 ans ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes. Contaminé en septembre 2019 par une souche ultra-résistante du VIH-1, ce patient a été dépisté ra-pidement après avoir développé une primo-infection au virus. Il n'avait pas utilisé de prophylaxie pré-exposition. 

Ce qui interroge les scientifiques, c'est de savoir par quels mécanismes cette contamination a pu se faire dans la mesure où, jusqu'à présent il y ait peu de transmissions de souches de VIH-1 multirésistantes dans la mesure où il était généralement considéré que ces souches, hautement mutées, avaient plus de mal à se propager.

Dans leur étude, les médecins toulousains prennent toutefois le soin de préciser que dans les cas de primo-infections au VIH-1 en France, "moins de 0,1 % des souches identifiées présentaient une résistance aux trois principales classes de médicaments antirétroviraux". Un constat plutôt rassurant.

Mais les médecins ont également découvert que cette même souche de VIH-1 ultra-résistante et présentant exactement le même profil de mutation, a aussi été découverte chez un autre patient, âgé lui de 54 ans originaire de la même région. Ce patient déjà séropositif depuis 1995 présentait avec une longue histoire d'échecs virologiques.

Selon les médecins, ces deux cas avérés d'un virus ultra-résistant au VIH dans une zone et dans un délai aussi réduits constituent un événement à ne pas prendre à la légère tant il est rarissime.

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