Gabriel Attal s'est dit ″évidemment (...) heurté quand un journal parle de 'délire transgenre', qui "renvoie à une conception sous forme de pathologie". Cela "peut entraîner des discriminations supplémentaires"n reconnaît-il.

Face à la polémique provoquée par la coexistence au sein du même sommaire de son entretien avec un dossier profondément homophobe, le porte-parole du gouvernement a expliqué: "On ne vous soumet pas les articles qui sont publiés dans ce même journal".

Il assure cependant que ses "convictions sont (...) diamétralement opposées" à celles de l’hebdomadaire ultra-conservateur.

Jeudi, sa collègue au gouvernement Elisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, avait dénoncé sur Twitter la couverture "méprisable" du magazine. "Ce n'est pas la première fois, mais on ne s'y habitue jamais. S'il faut la chérir, la liberté d'expression n'autorise pas toutes les horreurs. Le mot 'valeurs' est ici vidé de toute sa substance. La transphobie est une réalité qui tue", a commenté la ministre.

L'Inter-LGBT a demandé au procureur de la République de Paris et au ministère de l'Intérieur de prendre des mesures contre la diffusion de ce titre de presse. En vain.

Les associations Stop Homophobie et Adheos ont annoncé jeudi porter plainte contre l'hebdomadaire pour injure à raison de l'identité de genre.