Affaire Mila
Des peines de quatre à six mois de prison avec sursis prononcées pour cyberharcèlement
Onze des treize prévenus pour le cyberharcèlement de la jeune lesbienne Mila ont été reconnus coupables par le tribunal, ce mercredi. Le dernier prévenu a, lui, été relaxé. Les autres écopent de quatre à six mois de prison avec sursis. Les réquisitions du procureur de la République ont été suivies.
E-llico.com / Actus
Des peines de quatre à six mois de prison avec sursis prononcées pour cyberharcèlement
Affaire Mila
Mis en ligne le 07/07/2021
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Le procès de treize personnes, poursuivies pour le cyberharcèlement de l’adolescente Mila après sa publication en novembre d’une vidéo polémique sur l’islam, s’est tenu fin juin à Paris.
La jeune femme vit sous protection policière depuis la publication d’une première vidéo critiquant le Coran et l’islam en janvier 2020 en réponse aux attaques sur son homosexualité. Mi-novembre, l’adolescente, qui revendique son droit au blasphème, avait publié sur le réseau social TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prenait vertement à ses détracteurs.
Selon son avocat Richard Malka, Mila a reçu "plus de 100.000 messages haineux et de menaces de mort" après ses vidéos. Les prévenus ont écrit pour la plupart un seul message mais sont poursuivis pour avoir participé au harcèlement de Mila en tweetant notamment "qu’elle crève", "tu mérites de te faire égorger" ou "je vais te faire une Samuel Paty" - du nom du professeur d’histoire-géo décapité en octobre après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Agés de 18 à 30 ans et originaires de toute la France, pour la plupart sans antécédents judiciaires, ils comparaissaient tous pour harcèlement en ligne.
Rédaction avec AFP
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