Les députés vont débattre de l'interdiction des thérapies de conversion  - Assemblée nationale

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Les députés vont débattre de l'interdiction des thérapies de conversion

L'interdiction des "thérapies de conversion'" va être proposée aux députés la première semaine d'octobre prochain. Une proposition de loi soutenue par le groupe majoritaire LaREM a enfin trouvé place dans l'agenda parlemantaire. 

E-llico.com / Actus

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Mis en ligne le 14/09/2021

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Thérapies de conversion Interdiction Projet de loi Laurence Vanceunebrock

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"Je vais ENFIN pouvoir défendre ma PPL visant à lutter contre les 'thérapies de conversion' la 1ère sem d’octobre à l'Assemblée nationale avec Christophe Castaner et mes collègues de LaREM" : c'est par ces mots postés sur son compte Twitter que la députée En Marche Laurence Vanceunebrock a fait savoir que sa proposition de loi visant à interdire les prétendues thérapies de conversion des personnes LGBT à l'hétérosexualité serait enfin débatue par les députés la semaine du 4 octobre prochain.

Ce texte n'avait jusqu'alors pas trouvé de place dans l'agenda parlementaire. 

Visiblement, c'est la ministre de l'Egalité, Elisabeth Moreno, qui a oeuvré auprès du premier ministre pour que cette mesure soit enfin prise en compte par la majorité afin la fin du quinquenat d'Emmanuel Macron.

"Je suis heureuse du travail de l'ombre qui a été fait de la part d'Élisabeth Moreno, qui a appuyé ce texte auprès du premier ministre. Cette inscription à l'ordre du jour prouve que le gouvernement est attaché à l'interdiction de ces 'thérapies de conversion' sans ambiguïté. Espérons que les familles et les structures qui pratiquent ces 'thérapies' le comprennent", a réagi Laurence Vanceunebrock auprès de nos confrère de TÊTU.

"C'est une première étape pour permettre son aboutissement, mais c'est aussi l'occasion de poursuivre le travail de sensibilisation sur le sujet", a souligné le patron du groupe LREM, Christophe Castaner dans une déclaration transmise à l'AFP. "Je ne veux pas qu'on puisse penser que les thérapies de conversion sont aujourd'hui autorisées. Elles sont interdites. Mais comme elles peuvent prendre des formes multiples parfois difficiles à appréhender, la création d'un nouveau délit permettra de les condamner de manière plus efficace", a-t-il justifié.

Le texte de la proposition de loi prévoit que "les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende". Une circonstance aggravante est prévue lorsque la "thérapie" est commise sur un mineur.

Les appels se multiplient en France pour réclamer une loi interdisant les "thérapies de conversion", pratiquées par des groupes religieux. Il est difficile de savoir combien de personnes ont subi ces pratiques. "Des dizaines et des dizaines de témoignages sont sortis", assurait récemment à l'AFP Timothée de Rauglaudre, coauteur du livre "Dieu est amour" et du documentaire "Homothérapies, conversion forcée".

La ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé lundi confier à la Miviludes une mission "sur la pratique indigne" de ces "thérapies de conversion".

Rédaction avec AFP


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