Rosie Duffield, la députée travailliste de Canterbury, a déclaré au Sunday Times qu’elle resterait à l’écart du rassemblement du parti à Brighton.

Selon le journal, elle a reçu des menaces en ligne de militants transgenres après avoir été qualifiée de "transphobe" sur les réseaux sociaux pour avoir déclaré que "seules les femmes ont un col de l’utérus" ou encore que "l’auto-identification" en tant que femme pourrait ne pas être appropriée pour entrer dans des espaces réservés aux femmes.

"Il est difficile de savoir à quel point il faut prendre au sérieux les menaces de gens qui les postent en ligne (…), mais elles sont assez horribles et je ne voulais pas me soumettre, ni d’autres personnes, à ce genre d’insultes", a expliqué Rosie Duffield à la BBC. "C’est un problème concernant tous les partis politiques, pas seulement les politiciens mais quiconque s’expose, a-t-elle ajouté. Je ne sais pas ce qu’on peut faire, mais il seait bien de faire quelque chose".

Le responsable des questions économiques du Labour, Pat McFadden, a déclaré à Sky News que les "questions difficiles" devraient pouvoir être discutées d’une manière qui n’entraîne pas "de terribles abus ou menaces en ligne ou quelque chose comme ça".

Le président de la Chambre des Communes, Lindsay Hoyle, a dénoncé dans un communiqué les menaces visant la députée et appelé les plateformes de réseaux sociaux à agir contre ces menaces.

Rédaction avec AFP

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