Le chef de l'Église catholique a fait cette déclaration lors de son audience hebdomadaire du mercredi 26 janvier en s'exprimant sur les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés pour élever leurs enfants.  

Le pape a notamment évoqué "les parents qui voient différentes orientations sexuelles chez leurs enfants et comment gérer cela, comment accompagner leurs enfants et ne pas se cacher derrière une attitude de condamnation".

Il a conseillé aux parents de "ne jamais condamner" et de ne pas avoir peur de leurs enfants. "Nous devons trouver un moyen d'aider ce père ou cette mère à se tenir aux côtés de leur fils ou de leur fille", a-t-il déclaré. "Vous ne devriez pas adopter une attitude de jugement", a-t-il ajouté.

L'organisation LGBTI italienne Arcigay a commenté les propos du Pape dans une déclaration : "Nous apprécions l'ouverture du Pape, mais les personnes LGBTI n'ont pas besoin de paternalisme ou de pitié : elles exigent des droits, une égalité totale, une dignité égale. C'est là que nous l'attendons".

François a déclaré par le passé que les homosexuels doivent être acceptés par leur famille en tant qu'enfants et frères et sœurs tout en considérant que l'Église ne peut pas accepter le mariage gay.

L'année dernière, le bureau doctrinal du Vatican a publié un document indiquant que les prêtres catholiques ne peuvent pas bénir les unions homosexuelles, une décision qui a grandement déçu les catholiques homosexuels.

En septembre, il a déclaré que "le mariage est un sacrement" et que "l'église n'a pas le pouvoir de changer les sacrements". Mais le pape François a insisté sur le fait que refuser d'accorder aux couples homosexuels les mêmes droits sacramentels qu'aux couples hétérosexuels "ne signifie pas les condamner". 

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