La chanteuse belge Angèle a commenté le "outing" dont elle a été l'objet en 2019 dans le " Portrait de la Semaine " de l’émission Sept à Huit, diffusé dimanche 20 février sur TF1.

En 2019, la presse people avait diffusé sans son accord des photos révélant son histoire d’amour avec une femme. Un coming-out forcé "extrêmement violent " pour Angèle. «"C’était l’étape de trop pour moi, on est rentré dans mon intimité " a-t-elle expliqué à Audrey Crespo-Mara.

Au cours de cet entretien, elle a dénoncé une " forme d’hypocrisie", mettant en avant les risques relatifs aux coming-outs forcés. "Les gens peuvent avoir de la souplesse, mais il faut y aller avec les bons mots, le dire de la bonne façon " a précisé la chanteuse, très engagée pour des causes féministes et LGBT. 

"Outer quelqu’un contre son gré, ce n’est absolument pas une démarche pro-LGBT. C’est très grave dans ce que ça envoie comme message ".

La chanteuse a également évoqué la réaction de ses proches. Une famille "ouverte d’esprit" pour qui sa bisexualité n’était pas un sujet, mais aussi sa grand-mère à qui "on a dit toute sa vie que l’homosexualité c’était mal" et qui a néanmoins fini par accepter l’orientation sexuelle de sa petite-fille.

Après la diffusion de ces photos volées, elle avait attaqué puis gagné son procès contre le journal. Elle avait ensuite reversé les indemnités perçues à des associations.

Il y a 4 ans, elle a connu une ascension fulgurante. Devenant tout à la fois une nouvelle icône de la pop et une figure du féminisme, outée par la presse people qui révélait son amour pour une femme.
Ce soir, @angele_vl se confie face à @audrey_crespo à 19h30 sur @TF1. pic.twitter.com/y7uZSXGaNh

— Sept à Huit (@7a8) February 20, 2022

Rédaction avec AFP

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