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La cour d'appel se prononce mardi sur l'outing de Florian Philippot par Closer
La cour d'appel de Paris rend mardi sa décision dans l'affaire opposant Florian Philippot au magazine people Closer qui avait publié le 12 décembre 2014 des photos du vice-président du Front national en compagnie d'un homme présenté comme son ami.
E-llico.com / Actus
La cour d'appel se prononce mardi sur l'outing de Florian Philippot par Closer
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Mis en ligne le 29/06/2015
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En première instance, le tribunal de grande instance de Paris avait condamné Closer à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à Florian Philippot pour "atteinte à la vie privée". Le magazine avait fait appel, se disant surpris par le montant de la condamnation, plus importante, selon le journal, que pour des célébrités ordinaires.
Dans un entretien à l'AFP, la patronne du magazine, Laurence Pieau, a de nouveau justifié en juin sa publication, expliquant que les "histoires personnelles" des hommes politiques "influencent forcément leurs choix politiques".
"Tout est lié. Parler de séparation entre public et privé en 2015, alors que c'est le règne de l'image, avec les réseaux sociaux et les communicants, ça ne tient pas la route", avait-elle dit.
Florian Philippot avait exprimé sa satisfaction après le jugement de première instance, jugeant "la décision raisonnable". Il s'était par ailleurs déclaré favorable à un durcissement de "la loi contre la presse people".
"Il faut que ces magazines qui ne sont là que pour engraisser des actionnaires, qui n'ont d'autres objectifs que de faire du fric sur le dos des gens en utilisant tous les moyens les plus immoraux et les moins éthiques, soient dissuadés de le faire, parce que c'est terrible d'aller vers cette américanisation où on confond vie privée et vie public", avait-il dit.
Le magazine Closer avait publié le 12 décembre sur quatre pages sept photos de Florian Philippot prises à Vienne (Autriche) en compagnie d'un "journaliste de télévision" dont le visage était flouté, ainsi qu'une photo de plus petite taille en couverture avec comme titre "Oui à l'amour pour tous".
Dans son ordonnance, le juge avait souligné que "même si le magazine indique que M. Philippot est l'homme le plus invité des matinales radio et télé après la patronne du FN, il est constant que sa vie privée n'était nullement notoire et que le demandeur n'a jamais entendu la révéler publiquement".
Il avait de plus estimé que "la révélation de l'homosexualité" de M. Philippot, "épié et suivi pas à pas pendant deux jours (...) n'(avait) pas été faite de manière sobre et purement informative" qualifiant ce procédé de " phénomène de harcèlement".
(Source AFP)