La Fédération LGBT propose l'exclusion des personnes ayant eu plus d’un partenaire en 4 mois, sans distinction d'orientation sexuelle  - Don du sang

Don du sang

La Fédération LGBT propose l'exclusion des personnes ayant eu plus d’un partenaire en 4 mois, sans distinction d'orientation sexuelle

Dans le débat sur l'ouverture du don du sang aux homosexuels, la Fédération LGBT propose d’exclure toute personne ayant eu plus d’un partenaire en 4 mois, qu'elle soit hétéro, bi ou homosexuelle.

E-llico.com / Santé / VIH

La Fédération LGBT propose l'exclusion des personnes ayant eu plus d’un partenaire en 4 mois, sans distinction d'orientation sexuelle
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Mis en ligne le 18/02/2015

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Don du sang Etablissement français du sang (EFS)

Cette position a été arrêtée mi-janvier à Nice lors des 31èmes rencontres nationales de la féderation d'associations LGBT.

Alors que la situation semble toujours bloquée sur ce débat, la Fédération LGBT avance une proposition novatrice qui a le mérite de pouvoir relancer le dossier.

La Fédération soutient de longue date l’ouverture d’un dialogue entre le ministère chargé de la Santé, (Etablissement français du sang), l’INVS (Institut national de veille sanitaire) et les associations LGBT concernant le principe d’exclusion exclusif et définitif des HSH du don du sang. 

Tout en tenant compte de l’évolution de l’épidémie à VIH en France et tout particulièrement chez les HSH (Hommes ayant une Sexualité avec les Hommes), la Fédération LGBT a souhaité réaffirmer sa position tout en la précisant.

"Le dialogue qui devait avoir lieu pour faire évoluer les conditions d’accès à ce geste de solidarité n’a pas abouti à la réforme souhaitée devant permettre une approche non discriminante au regard de l’orientation sexuelle, constate Dominique Ganaye, porte-parole et référent santé de la fédération. Les gays sont toujours écartés de facto sans considération des pratiques. Dans le même temps, les hétéros multipartenaires continuent d’avoir accès au don".

En conséquence, la Fédération se positionne en faveur de la réintégration des hommes ayant eu ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes dans le circuit transfusionnel aux mêmes conditions que les autres donneurs, mais en substituant au critère de groupe à risque le critère de pratiques à risque.

Reste à savoir si les autorités sanitaires sauront saisir cette opportunité nouvelle qui allie securité et absence de discrimination.

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