Le président de l'UPR François Asselineau accusé d'agressions sexuelles sur des collaborateurs - Justice / Harcèlement

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Le président de l'UPR François Asselineau accusé d'agressions sexuelles sur des collaborateurs

Le président du parti populiste pro Frexit UPR, François Asselineau, a été mis en examen pour des chefs de harcèlement moral, harcèlement sexuel et agressions sexuelles sur des hommes parmi ses collaborateurs.

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Le président de l'UPR François Asselineau accusé d'agressions sexuelles sur des collaborateurs
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Mis en ligne le 04/02/2021

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François Asselineau Agressions sexuelles

François Asselineau a été gardé à vue à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, avant d'être mis en examen.

Le parquet de Paris avait ouvert le 15 mai une enquête préliminaire des chefs de "harcèlement sexuel" et "agression sexuelle", confiée à la BRDP.

Deux plaintes pour ces mêmes chefs avaient été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR, l'une dans l'Allier, l'autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République.

Ces accusations révélées par Libération avaient alors été qualifiées de "calomnies" par François Asselineau. Selon l'entourage du chef de l'UPR (Union populaire républicaine) mercredi soir, François Asselineau a été entendu dans le cadre de la procédure judiciaire initiée par deux anciens employés du mouvement, "concomitamment à une tentative de prise de contrôle de l'UPR par une poignée d'adhérents".

François Asselineau "a toujours fermement démenti ces accusations, qui, pour l'essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche", ajoute l'entourage.

Plusieurs dizaines de cadres du mouvement avaient réclamé au printemps sa démission, évoquant "l'existence de relations particulières et plus qu'insistantes de (la) part" de François Asselineau à l'égard de salariés de l'UPR, "source de graves souffrances psychologiques".

Ayant échoué à le faire partir, ils avaient ensuite demandé que le président de l'UPR se mette "en retrait" de ses fonctions pendant les procédures judiciaires.

François Asselineau avait néanmoins convoqué un congrès virtuel en juillet lors duquel il avait été réélu haut la main à la tête du parti souverainiste. Partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne, de l'euro et de l'Otan, il avait réuni 0,92% des voix à la présidentielle de 2017.

Rédaction avec AFP

 

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