UMP / Présidentielle 2017
Sarkozy pour l'interdiction dans la Constitution de la PMA pour les couples homosexuels
Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, est favorable à ce que soit inscrit dans la Constitution que la PMA (procréation médicale assistée) est réservée aux seuls "couples hétérosexuels infertiles", dans un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro Magazine.
E-llico.com / Actus
Sarkozy pour l'interdiction dans la Constitution de la PMA pour les couples homosexuels
UMP / Présidentielle 2017
Mis en ligne le 02/10/2014
Tags
Candidat à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a distillé jeudi quelques propositions dont l'interdiction dans la Constitution de la PMA pour les couples homosexuels.
"Mon devoir sera de rassembler les Français sur une position conforme à nos valeurs, sans rouvrir les plaies. Pour le moins, je considère qu'il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA (gestation pour autrui). C'est le seul moyen d'enrayer la jurisprudence dont la Cour de cassation, ainsi que c'était prévisible, pose les premiers jalons. Jamais je n'accepterai la marchandisation de l'enfant", affirme l'ancien président de la République.
Ces dispositions figurent déjà dans le code pénal et dans celui de la santé publique.
L’ancien président de la République invoque "la jurisprudence dont la Cour de cassation pose les premiers jalons" pour justifier sa volonté de les inscrire dans la constitution en référence à la récente décision sur l’adoption rendue par les magistrats de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, qui ont estimé, le 23 septembre, que le recours à la PMA (à l’étranger et par insémination artificielle avec donneur anonyme) "ne fait pas obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu".
La Manif pour tous s'est réjouie de la position de l'ancien président de la République.
Rappelons que pour modifier la constitution, il est nécessaire de réunir les deux chambres du Parlement - Assemblée nationale et Sénat - en Congrès afin qu'elles approuvent le texte qui leur est soumis à une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Une condition très difficile à obtenir.
> Une majorité de Français contre le retour de Sarkozy
Selon un sondage YouGov/Le Huffington Post/i-Télé publié jeudi, une majorité de Français (56%) n'est pas favorable au retour en politique de Nicolas Sarkozy, contre 32% qui sont pour.
12% "ne savent pas". Sans surprise, les sympathisants de l'UMP sont dans une proportion écrasante (84%) favorables au retour de l'ancien président de la République. 48% de l'ensemble des sondés ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit élu à la présidence de l'UMP, 25% le souhaitent, 27% se déclarent indifférents. Dans l'électorat UMP, 78% appellent de leurs voeux son élection à cette fonction.