Municipales ŕ Toulouse
Un collaborateur de la majorité mis ŕ pied pour des propos homophobes
Un collaborateur de la majorité municipale de centre-droit de Toulouse a été mis à pied pour des propos homophobes visant l’un des colistier d’Antoine Maurice, candidat écologiste à la mairie. Une plainte pour "injures publiques", va être déposée.
E-llico.com / Actus
Un collaborateur de la majorité mis ŕ pied pour des propos homophobes
Municipales ŕ Toulouse
Mis en ligne le 27/06/2020
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Un collaborateur de la majorité municipale de centre-droite de Toulouse a posté sur Facebook des propos à caractères homophobes s’adressant au cinquième de la liste du candidat écologiste Antoine Maurice, François Piquemal. Dans un communiqué, le Groupe Toulouse Ensemble du maire LR sortant, Jean-Luc Moudenc, a annoncé avoir "notifié une mise à pied à titre conservatoire" et engagé "une procédure disciplinaire" à l’encontre de l’un de ses employés.
Ce dernier a posté dans la nuit de jeudi à vendredi sur "Facebook des propos à caractère homophobe. Cette publication est totalement inacceptable", a indiqué dans un communiqué Jean-Christophe Cheronnet, le secrétaire général du Groupe.
L’auteur de ces propos les avait supprimés de son compte Facebook, au profit d’un post de contrition : "Hier soir j’ai tenu ici même des propos inacceptables qui ont dépassé ma pensée. Je les ai retirés depuis. Je présente mes excuses à François Piquemal et à sa tête de liste", indique-t-il.
Cinquième sur la liste verte-rouge-citoyenne du candidat écologiste Antoine Maurice, François Piquemal a indiqué s’apprêter à porter plainte vendredi pour "injures publiques" contre l’employé mis à pied.
François Piquemal avait auparavant relayé sur Twitter, pour en dénoncer "l’homophobie crasse et assumée" le post incriminé, qui s’adressait à lui pour mettre en cause Antoine Maurice. Après avoir réussi à rallier à sa liste Archipel Citoyen ses rivaux socialistes, communistes et radicaux de gauche du premier tour, ce dernier, est crédité par trois sondages de pouvoir l’emporter dimanche, à l’issue d’un duel très serré, sur Jean-Luc Moudenc.
Depuis l’annonce de cette union à gauche, la campagne s’est durcie à Toulouse, Jean-Luc Moudenc accusant son rival de se faire le cheval de Troie de l’arrivée "d’extrémistes" au Capitole.
Rédaction avec AFP
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