Pour la première fois en 25 ans d'histoire de la gay pride de Budapest, un drapeau arc-en-ciel a été apposé sur le fronton de la mairie de la capitale hongroise cette année pendant trois jours.

Mais, dimanche dernier, le drapeau de la fierté LGBT, qui avait été voulu par le maire d'opposition Gergely Karacsony, a été arraché par un responsable du parti d'extrême droite Mi Hazánk (Notre maison).

Une vidéo diffusée par le parti lui-même montre le vice-président Előd Novák grimpant sur une échelle, enlevant le drapeau sous les acclamations de ses partisans, puis le jetant dans une poubelle à proximité.

Lorsqu'il est retourné à la mairie pour récupérer l'échelle, la police l'a arrêté. L'ancien député fait actuellement l'objet d'une enquête pour vandalisme.
"Ce symbole hostile à la famille n'a rien à faire dans la rue et encore moins sur le bâtiment du gouvernement local de la capitale", a-t-il déclaré pour expliquer le vol du drapeau.

Selon lui, le maire de Budapest "provoque la majorité des Hongrois et met les familles en danger".
"La direction de la capitale s'engage à faire en sorte que chaque résident et chaque communauté aient le sentiment que Budapest est sa maison. Nous pensons que Budapest devrait être la ville des droits et non la ville des privilèges. Dans la capitale hongroise Chacun peut s'impliquer dans sa propre opinion, vision du monde et identité", a répliqué le maire de la capitale.

"Le drapeau arc-en-ciel ne proclame rien d'autre que la position officielle de l'Église catholique: que personne ne peut être victime de discrimination en raison de son orientation sexuelle, parce que nous sommes tous des créatures de Dieu", a-t-il ajouté.

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