A quelques jours de l'examen du texte par les députés, l'épiscopat catholique tente de peser sur le projet de loi bioéthique en soulignant "la gravité des enjeu".
L'eurodéputé Nicolas Bay, membre de la direction du Rassemblement national, a indiqué lundi 16 septembre qu'il participerait le 6 octobre à la manifestation contre l'élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA), qui constitue selon lui "une régression majeure".
La Cour suprême de l'Etat américain d'Arizona a jugé lundi que deux artistes de Phoenix étaient dans leur bon droit en refusant de réaliser des invitations destinées à un mariage homosexuel en mettant en avant leurs convictions religieuses.
Veille des télés et radios, courrier au CSA, interpellations sur les réseaux sociaux: à l'occasion des débats sur la PMA, les associations LGBT demandent aux médias d"informer sans discriminer", craignant de revivre le climat de "violence" avant le mariage pour tous en 2013.
Au lendemain de la révélation de sa séropositivité, Gareth Thomas, l'ex-capitaine de l'équipe du pays de Galles de rugby et des Lions britanniques et irlandais, a indiqué avoir voulu "mettre fin à la stigmatisation" au sujet de cette maladie.
L'épiscopat catholique, opposé au projet de loi bioéthique, s'est donné rendez-vous lundi soir au Collège des Bernardins à Paris pour "éclairer les consciences", espérant encore peser sur ce texte qui prévoit notamment l'extension de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires.
L'ouverture de la PMA à toutes les femmes sera "notre malédiction", estime le député européen LR François-Xavier Bellamy qui ira manifester le 6 octobre contre cette "fuite en avant perpétuelle dans l'insatisfaction et la frustration".
La Cour de cassation a rejeté la demande d'un père biologique d'avoir la garde d'un enfant de six ans et de le retirer de sa famille d'adoption, l'enfant étant né après une gestation pour autrui (GPA) illégale.
Les députés ont adopté dans la nuit de vendredi à samedi en commission le vaste projet de loi bioéthique, au terme de débats ardents mais plutôt sereins, une première étape avant un examen qui s'annonce plus houleux dans l'hémicycle à compter du 24 septembre.
Si la France lutte contre l'homophobie dans les stades, l'Europe du football souffre de discriminations en tous genres et les réponses apportées par les quatre grands championnats du continent (Espagne, Angleterre, Allemagne et Italie) témoignent d'un niveau d'engagement disparate et sélectif.